Jour J et J +1 (Mardi 17 juin 2014)
Ça y est !
Mais d'abord revenons à hier.
Je vous passe le trajet on est arrivées en avance d'une 20 aine de minutes. Pas parce que je ne me tenais plus mais parcequ'ai final il n'y avait pas de bouchon sur l'autoroute.
Donc arrivées à la clinique on nous (à ma mère et moi) fait monter au premier où se trouve ma chambre. La vu est incroyable vous ne trouvez pas ?!
Et ma chambre
Une fois mes affaires posées (on voit d'ailleurs bien mon sac rose qui parait rouge sur la photo) l'infirmière me demande si je suis bien à jeun et si hier soir et ce matin je me suis douchée au savon spécial. Comme j'ai été une bonne élève je peux me déshabiller pour enfiler la blouse d'hopital ouverte dans le dos, un shorty taille 4 ans (hyper extensible heureusement <_<), une charlotte et les pantoufles qu'on voit sue la photo ainsi que le peignoir.
Je reste un peu dans ma chambre ma mère lis un article du magazine que j'ai pris. Et puis elle rentre.
Juste derrière ça l'infirmière vient avec une pastille rose. Du Xanax je crois, je sais plus le mon mais c'est "pour vous détendre" alors que je suis hyper détendue. Encore oui, pas d'exitation, pas d'angoisse, pas de panique. Comme si tout ça était parfaitement normal je suis hyper sereine. Je le prends quand même car arrivée au bloc c'est une autre histoire...
L'infirmière repart, je me retrouve seul dans ma chambre. Je lis un peu assise sur le lit, j'attends la suite.
Un homme arrive, c'est l'anesthesiste je pense. Je ne le connais pas car quand je suis venue il était en vacances, c'est ça collègue qui s'est occupée de moi. Il me demande mon poids, et me dit que son rôle est de veiller à ce que je ne souffre pas et qu'il ne me quittera pas de toute l'interventin.
Après lui le chirurgien arrive assez rapidement et me demande de me mettre face à lui debout. L'infirmière et lui me retir le haut de la blouse. Il marque des repère sur mes seins. En bas, l'ouverture. Et les points sont la grandeur de mon sein naturel. Il le presse vers le haut, comme quand on a un soutient gorge bien rembourré et par dessus un corset, ça fait remonter le sein et on voit ou il arrive. Suis-je clair ?
Il me laisse et je pars avec l'infirmière. Nous prenons l'assensceur pour le sous-sol, là où se trouve...le bloc opératoire. Je suis toujours tranquille, je ne sais pas si c'est le médicament ou mon état naturel. Un porte s'ouvre, et 2 personnes me réceptionnent. Je mets des charlotte de pied au tour de mes pantoufle, les suis et là se trouve un lit sur lequel je ne couche. Mes pantoufles me sont retirées, on me met des couvertures chaude, une sur le bas du corps et l'autre sur le haut. Ma chemise est retirée, je suis en shorty et charlotte étendue.
Dans ce temps l'anesthesiste est arrivé et me pose un cathéters, il m'explique que ça va tourner et que je vais m'endormir rapidement. Une des infirmières ou aide, a vrai dire je ne sais pas qui c'est me pose une sorte de gros patch sur la hanche. Je ne sais pas à quoi il sert mais on fait deja rouler mon lit en direction du bloc. Là, pas mal de personnes, 6 ou 7 je crois. On m'attache les jambes. Alors oui dit comme ça ça peut faire peur mais c'est pas des attaches façon hôpital psychiatrique rassurez-vous. C'est une grosse bande de cuir molletonnée avec une partir en velcro qui empêche de bouger pour ma sécurité mais elle n'est pas serré on ne se sent donc pas entravé ou prisonnier. Pareil avec les bras. En position du Christ. A ce moment l'anesthésiste me dit "ça comment à tourner non ?" Et pas du tout en fait, et au même moment où il me dit ça je vois débarquer dans mon champs de vision quelqu'un en blouse verte, charlotte et masque assorti avec une mega pince et au bout une boulette de tissus du couleur marronnasse. Instant de panique ! Ils vont commencer alors que je ne dors pas ! Dans cette faction de panique l'anesthesise intervient et dit "c'est bon, c'est bon, on a le temps". La personne à la mega pince resort de ma vue. En fin de compte c'était juste une compresse de Bétadine qui allait m'être passée sur le torse pour me nettoyer de tout... Et c'est là que tout se met à touner. Je me souviens le dire "Ah ça tourne", et bim trou noir je me réveille en salle de réveille. Par fragment, j'ouvre un peu les yeux, une infirmière assise sur ma gauche, je resombre. J'alterne ces 2 états quelques fois et on me remonte dans ma chambre. Je crois qu'on me transporte en chaise roulante mais je sais plus trop, je suis encore dans les vapes à se moment là.
Il est environ 12-13h et j'appelle chez moi pour dire que tout va bien. Et c'est vrai, je n'ai pas de douleurs en soi mais l'impression d'avoir un poids perpetuel sur mon thorax. Comme un sac ou une enfant couché sur moi. Naturellement je chercher à regarder sous ma blouse ! Mais j'ai un bandage...
Et des drains, et des perfusions. Une d'eau, car la narcose déshydrate et il faut boire pour palier à cet effet mais aussi pour éliminer le produit. Et un anti-douleur. Chaque 2-3 heures je dirais, l'infirmière vient vérifier ma tension et le niveau de sang dans les drains. Ainsi que me verser de la vrai eau dans un verre. Pas de douleur bien que je ne puisse pas me bouger seule. La journée s'écoule entre mes états de veille ou je lis mon magazine et ceux ou je dors. Le soir arrivé un dame avec un uniforme me présente le menu (ouais, carrément le menu ^^) en précisant que je dois éviter les plats avec crème et pas trop manger. Je choisis une entre froid avec du poisson et une sole avec légume. C'était juste trop bon ! J'ai réussi à mangé dans mon lit en position presque assise, presque car j'étais un peu voûte je n'arrivais pas à me remonter ça faisait mal si je cherchais à bouger le haut de mon corps.
A force de boire arrive un moment ou il faut faire pipi... C'est avec l'aide de 2 infirmières que je ne met assise sur le bord du lit. Et là... OUCH ! Ça fait carrément pas du bien, difficile à décrire. Ça passe très vite mais j'ai du mal à respirer, en position assise le bandage est encore plus serré que couché il me semble ! Mais c'est normale, le bandage est de contention ou compresseur je sais plus mais en tout très serré. Au final je ne lève, les jambes marchent bien c'est deja ça ahah. L'infirmière me positionne dos aux WC et me baisse mon panty (je me sens assisté...) je fais ma petite affaire et dès que je me remets debout tout tourne ! C'est la chute de tension. Les infirmières me recouchent les pattes en l'air direct.
Pendant la nuit c'est l'infirmière de nuit qui vient voir ma tension et mes drains. Malheureusement vers 2h je dois encore faire pipi. Et déjà la première fois c'était pas triste mais là rien que assise ça tourne, j'ai des acouphènes, impossible de me lever. Elle m'apporte la bassine (je me sens hyper assistée et un peu gênée aussi) Pas de soucis pour la placé puisque le bas du corps marche bien, mais pour la petite anecdote avec ma sole il y avait des mini asperges... Et on sait toute que asperge et pipi ben ça sent pas terrible. Ca c'était histoire d'en rajouter à ma gêne devant l'infirmière...
La nuit passe, je dors plutôt bien. Il est environ 5h30-6h quand je me réveille. J'attends 8h pour le petit dej'. Rien à signaler. Le chirurgien passe au environ de 10-11h. Il me coupe le bandage, libération ! J'ai peine le temps de regarde ma poitrine qu'il a changé mes pansements et me dit "respirez bien" lorsqu'il enlève les drains. C'est drôle comme sensation ce truc !!! C'est comme qui on retirait une longue et très fine baguette en metal du corps. Je n'ai pas du tout eu mal mais ça drôle cette sensation ! Le cathéter est aussi retiré. On me met un soutien-gorge de sport que je dois garder jour et nuit jusqu'a mon prochain rendez-vous, dans 10 jours en tout cas. Je ne dois pas mouiller le pansement. J'ai pu me lever sans soucis cette fois ! Et me doucher par petit bout.
J'ai eu le repas de midi, encore super bon ^^et ma mère vient me chercher entre 15 et 16 heures.
L'infirmière m'a donnée 2 médic aujourd'hui et je me sens bien jusque là, je peux me lever seule enfin !
Voilà le billet le plus long du blog je crois ! J'ai encore le trajet à vous raconter et la suite chez moi, mais ça sera pour plus tard, mes bras sont fatigués là et je suis encore à la clinique.
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